[Personnalité] Marie Gillain

[Personnalité] Marie Gillain

Une Aubinoise lancée dans le monde enchanté du cinéma

Marie , un prénom de plus classique naquit  le 18 juin 1975 à Rocourt et vécu une grande partie de sa jeunesse avec ses parents à Fechereux (Aubin-Neufchâteau). Son père géra un moment le musée de La Gleize.  Après des études au Collège Saint-Louis de Liège, elle suivit une formation , non pas au Conservatoire de Liège mais bien dans l’atelier d’expression théâtrale, le C.R.I.T.A. C’est en 1989 qu’elle tente de saisir sa chance dans le monde du cinéma. Alors âgée de 14 ans, elle passe des essais pour L’Amant, de Jean-Jacques Annaud, mais n’est finalement pas retenue. Ce sera Jane March qui sera retenue (née en 1973)

Révélée très jeune deux ans plus tard en 1991 dans le film Mon père ce héros joué par Gérard Depardieu, ce rôle lui vaut d’être nommée pour le César du meilleur espoir féminin. En 1995, son rôle dans L’Appât de Bertrand Tavernier  (des jeunes insouciants attirent des messieurs dans un traquenard morbide) est salué par le public et par la critique. Il lui vaudra l’Ours d’or du Festival de Berlin la même année, ainsi qu’une nouvelle nomination pour le César du meilleur espoir féminin et le Prix Romy-Schneider en 1996.  Elle devient une actrice à suivre, et sa carrière est bien lancée. Elle se lance aussi dans le théâtre : elle incarne Anne Frank

Elle enchaîne par la suite les projets au cinéma dans des registres aussi variés que la comédie, le drame, l’aventure ou le policier, et sera nommée au César de la meilleure actrice pour ses rôles dans Le Bossu (1997) de Philippe de Broca  dans l’incarnation d’Aurore de Nevers avec Vincent Perez et Fabrice Lucchini . On la verra éblouissante en 1999 dans Le Dernier Harem, co-écrit et réalisé par le réalisateur turco-italien Ferzan Ozpetek. Elle retrouve Fabrice Luchini en 2001 pour la comédie de mœurs Barnie et ses petites contrariétés, de Bruno Chiche. Elle y joue Margot, la charmante et légère amante du personnage principal incarné par Luchini. Parmi d’autres, nous l’avons suivie en 2008, où elle remplace au débotté Laura Smet en intégrant le casting féminin quatre étoiles réuni par Jean-Paul Salomé pour son film historique Les Femmes de l’ombre, une grosse production qui ne convainc pas la critique. En 2011, Marie Gillain incarne Claire, l’héroïne du film de Philippe Lioret Toutes nos envies aux côtés de Vincent Lindon, ce qui lui vaut une nouvelle nomination pour le César de la meilleure actrice. Elle enchaîne en 2012 avec le premier film de François-Xavier Vives, Landes, avec pour partenaires Jalil Lespert et Miou-Miou.  Elle se consacre également au théâtre en parallèle de sa carrière au cinéma. En 2015, à l’âge de 40 ans, elle remporte le Molière de la meilleure comédienne dans un spectacle de théâtre privé pour La Vénus à la fourrure de David Ives. Sa couverture du magazine Lui en janvier 20151 et d’excellentes critiques attirent les regards sur la pièce.

Depuis 2008, elle est ambassadrice bénévole de l’organisation non gouvernementale Plan Belgique qui milite en faveur des enfants dans les pays en développement. Elle revint à son école à Aubin en mai 2010, non sans émotion, pour promouvoir son ONG. Elle a elle-même deux enfants Dune Gamet, 16 ans et Véga d’Esposti âgé de 11 ans

En 2018, elle a à son actif 27 films, 4  télévisions, 5 pièces de théâtre et 4 doublages dont les 3 Kung Fu avec la voix de la Maître Tigresse. Quand la reverrons-nous, elle qui habite en région parisienne.