Historique

18 Juin, 2012

Dans les statuts de l’association lancée en 1921, il est question d’un musée archéologique et historique dont le territoire de recherche n’est pas concentré uniquement à Visé mais s’étend sur la région.

On le dénomme alors musée de la société archeo-historique de Visé ou encore musée régional d’archéologie et d’histoire de Visé ou encore par l’initiative du secrétaire communal d’alors, en même temps conservateur du musée, on trouve parfois le terme musée communal. Il se constitue des dons et des dépôts officiels, dont les objets retrouvés dans les ruines de la ville, détruite aux deux tiers le 15 août 1914.

En 1940, les collections sont évacuées chez des membres car le local du 2e étage sert au service du ravitaillement.

En 1948, le collège échevinal de Visé approuve de nouveau l’installation des collections du musée de la S.A.H.V. à l’hôtel de ville dans une salle.

Un dépôt important, celui de M.Albert Jaminet est ajouté au patrimoine du musée en 1958 et celui-ci s’étoffe d’une salle supplémentaire au 2e étage de l’hôtel de ville de Visé.

De nouveaux meubles sont fournis à ce moment et une exposition importante est celle qui célèbre les 50 ans de la 1ere guerre mondiale en 1964.

La fusion des communes arrive et le musée est maintenu dans ces deux grandes pièces manquant cruellement de chauffage. En 1989, à l’occasion de l’arrivée d’un nouvel échevin désireux de disposer ses services sur un même étage, le musée est déménagé.

Il servait alors non seulement de musée mais aussi de réserve, de bibliothèque et de bureau. Deux pièces se libèrent alors au 2e étage du tout nouveau centre culturel de Visé à l’ancien Athénée, ancien couvent des Sépulcrines, dans la rue du Collège et le bureau, le centre de documentation s’ y établissent alors. Les objets du musée restent alors dans des bacs et dans une des deux pièces.

En mai 1990, après le renom donné au bureau d’architectes « Arch’en Ciel » qui occupait des pièces du premier étage du centre culturel, le musée peut disposer de deux pièces chauffées et dotées de faux plafonds et d’une troisième non chauffée et avec son plafond d’origine. Jean-Pierre Lensen, le secrétaire et Louis Bellem, le président principalement vont aménager à peu de frais une nouvelle présentation qui sera inaugurée le 8 septembre 1990. La première salle est consacré à l’archéologie, le couloir à l’architecture, la deuxième salle à l’histoire et aux traditions et la troisième salle devient une salle d’armes, le tout sur une superficie de 120 m2.

Bien vite, une salle voisine – non chauffée – sert de grosse réserve aux collections, tandis que les petits objets restent non loin du centre de documentation.

Depuis septembre 1990 et malgré quelques mois de fermeture lors de l’aménagement des façades et de l’installation électrique, le musée par ses ouvertures normales et surtout ses expositions temporaires a reçu à la fin 2008 plus de 85.315 visiteurs et participants aux animations.

La réserve voisine est devenue salle des professeurs de l’Académie de Musique César Franck et la réserve est descendue au rez-de-chaussée.

Depuis 2002 une cave sert de réserve pour les pièces de grande dimension et les décors de nos expositions. Le vaste grenier au dessus du bureau est devenu réserve pour les documents moins fragiles (céramiques, terre cuite, silex et métaux).

Provisoirement le musée et ses réserves hébergent depuis 2003 la collection communale des phonographes acheté à madame veuve Stevens.

Une rénovation de la présentation provisoire a été opérée grâce à l’aide de la F.W.B. entre 2010 et 2012 avec les 4 salles  mises à l’abri du soleil et de grandes banderoles historiées côté rue.

La collection des phonographes a pu être mise en réserve dans les deux salles contigues au palier du musée en 2011. En mai 2015, la plus petite des deux salles a été octroyée par la ville à l’association des combattants et un accord de collaboration a été signé entre nos deux associations. Nous avons introduit dans nos collections certains cadres (14-18 et 40-45). Chaque année, des objets rejoignent la collection permanente. Le mobilier permanent se compose maintenant de 25 vitrines. Un parcours intérieur au musée (en 14 stations) retrace les principaux thèmes de la Grande Guerre. L’éclairage LED doit remplacer prochainement l’éclairage par spot. Au pied des escaliers menant au musée, que l’on espère bientôt relié à un ascenseur, un espace clos a permis de ranger nos livres (exposés lors de bourses ou de marchés du livre). Un peu de patience jusqu’à la fin 2015, l’aménagement des bureaux de l’échevinat de la famille rend l’entrée du musée un peu « désordonnée ».